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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 09:11

WickedGrégory Maguire est un auteur américain qui a écrit pour la jeunesse et pour les adultes. Wicked a été publié en langue originale en 1995. Il aura fallu attendre 16 ans pour avoir la traduction française chez Bragelonne.

Wicked, revisite le magicien d'Oz et la méchante sorcière de l'ouest devient un personnage féminin sympathique, Elphaba à la peau vert émeraude. Maguire ajoute au récit fantastique de Baum une dimension psychologique, politique et sociale qui permet à un public adulte d'apprécier le roman.
l

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commentaires

B
"Wicked" est un pavé de 480 pages plutôt indigeste, du moins à mon goût. Certains passages sont bien menés, incitant à poursuivre le récit tandis que d'autres, trop descriptifs ou didactiques,<br /> laissent à penser que le récit ne va pas "décoller". Et, en effet, les personnages manquent de cohérence psychologique et la narration de fil conducteur.<br /> J'ai pourtant une attirance pour ces littératures de l'imaginaire mais ce roman touffu et confus ne m'a pas convaincue.
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R
Pas emballée par ce roman , que j'ai du mal à situer ni en fantasy , ni dans aucun sous- genre, l'histoire peine à se dérouler , et comporte quelques facilités , du sous harry potter peut être ,<br /> bref pas enthousiasmé du tout , alors qu'il sort actuellement des choses meilleures.
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S
Wicked, prononcer ouiquid et en écrire de même, puisque nous parlons français, a un double sens en anglais : celui de « diabolique » et le sens inversé employé par la jeunesse anglo-saxonne et<br /> pouvant se traduire par « mortel », re-traduire : fantastique, superbe, supérieur. Je peux donc me déchaîner et vous dire que Wicked est parfaitement et tout à fait mortel ! Oui, j’ai adoré, même<br /> si je ferme les yeux sur quelques imperfections. Je vois votre esprit cartésien va demander : « Lesquelles » ?<br /> <br /> Droit au but, je vous dirai que le roman a un parfum de déjà vu, naviguant dans les eaux du Seigneur des anneaux et de Harry Potter et autres. Du réchauffé de fantastique, une énième illustration<br /> de la lutte du bien contre le mal, de belles images un peu clichées, du kitch. Et, quand Wicked sort de ce cadre, on sent par trop le roman à thèse (là, j’emploie de trop grands mots) mettant en<br /> avant l’importance des intellectuels et de l’action politique. Reste-t-il quelque chose ? Oh, oui !<br /> <br /> Le critère absolu : Wicked est un de ces romans qu’on ne peut pas s’arrêter de lire. Le suspens est toujours là, nourri des thèmes dont je vous ai parlé plus haut. MacGuire n’a pas son pareil pour<br /> créer un monde riche et attachant : ses personnages sont là comme réels, leur environnement aussi, que nous pouvons découvrir sur une carte au début du livre. La frontière entre le monde<br /> fantastique et notre monde à nous est un défi à la gravité. Comment MacGuire rend-il crédible le personnage d’Alphaba, sorcière à la belle peau verte, amoureuse folle, femme de tête et horrible<br /> créature sur ses vieux jours ? Je suis saisie de doute : serais-je déjà une Alphaba ? MacGuire, tu es un génie.<br /> <br /> Un mot ennuyeux pour la fin. Avez-vous vu le film Le magicien d’Oz avec Julie Garland, qui m’a toujours fait penser à une petite idiote dans le film ? Pardon, pardon, au nom de la liberté<br /> d’expression ! Wicked est censé être l’histoire d’avant Le magicien d’Oz. Si vous n’avez ni vu ni lu ce dernier, aucune importance. D’abord, parce que, comme je viens de dire, Wicked se situe<br /> chronologiquement avant Le magicien d’Oz, ensuite parce qu’avec Wicked, nous entrons dans un monde crédible. Ce qui revient à dire que j’aime qu’on me raconte des histoires. Oui, surtout<br /> lorsqu’elles sont de la qualité de Wicked.<br /> <br /> Elisabeth Saint-Dizier 03/03/2012
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